Résolue
Bonjour,
Je vous remercie tous vivement d’avoir participé aux recherches sur mon grand-père. Je n’ai pas retrouvé ses anciens camarades mais j’ai pu continuer à approfondir mes recherches. J’ai d’ailleurs écrit sa biographie en sa mémoire :
Necib ACHOURI (1938-1961)
Né en 1938 à Douar Chiebna (Wilaya d’El-Kala). Il est le quatrième enfant de Mohamed-Salah Achouri et Aïcha Otmani. Arrivé dans la famille après trois filles, il était le fils longtemps desiré. Ses parents et de nombreuses familles ont quitté le village de Aïn el Karma (Munier) pour s’installer près des côtes, non loin d’Annaba (Bône).
Orphelin de mère dès la plus tendre enfance, il retrouva le côté maternel surtout chez sa grande sœur Zohra et leur voisine Aïcha Toumi qui était la mère de Jamila, sa future épouse. Il est fort probable que ce mariage soit un mariage d’amour car Jamila était plus âgée que lui d’un an et les convenances ne permettaient pas à cette époque qu’une femme soit plus âgée que son mari.
De par son rang dans la fratrie, il était logiquement le fils à papa. Les yeux bleus translucides, le teint clair, les traits fins : il était réputé pour être l’un des plus beaux du village.
Sa vie fut très courte, la plupart l’ayant connu sont décédés aujourd’hui. Toutefois, les enfants n’oublient jamais et nous pouvons encore récolter les récits de ses nièces (les filles de Zohra). On raconte ainsi que c’était un jeune homme jovial, affectueux et plein d’humour. Il demandait à ses nièces, encore petites filles, de lui faire de la musique avec des seaux d’eau afin qu’il puisse danser et chanter : « Assou Assou Assouda… ». Les petites adoraient passer du temps avec leur oncle Necib.
Il fut très heureux quand on lui annonça la naissance de sa petite fille. Ce n’était pas un homme machiste malgré le fait qu’il évoluait dans une société profondément patriarcale.
Ayant le sens du devoir même par temps de guerre, il entama son service militaire alors que l’Algérie était sous le pouvoir de l’État français. À cette occasion, il a pu séjourner en France notamment dans les villes de Valence et Orange.
Ayant déjà une vie familiale, son père Mohamed, après avoir réalisé diverses tâches administratives, fit en sorte qu’il termine son service militaire plus tôt, afin de rejoindre les siens et surtout sa petite fille. Il a été libéré de ses obligations le 1er juillet 1960 mais faute d’effectifs, il a été « maintenu sous le drapeau ».
Quelques mois plus tard, son livre se referme : la plume a été levée et l’encre a séché.
Au cours d’une après-midi du 6 mars 1961, il fut tué à Tebessa avec un membre de l’armée française. On raconte que c’était une erreur du destin.
Necib retourna dans le village où résidaient ses proches dans un cercueil envoyé par l’administration française, prêt à être enterré.
Qu’il repose en paix.
Je recherche la famille et les anciens camarades d’un homme dont le nom de famille serait CHEVALIER, tué le 6 mars 1961 à Tebessa (Algérie), le même jour que mon grand-père, ACHOURI Necib.
La photo ci-dessous représente mon grand-père, Achouri Necib.
Nous savons qu’il a perdu la vie ce jour-là en même temps que M. CHEVALIER, mais nous n’avons que très peu d’informations sur cet homme.
D’après les souvenirs familiaux, il aurait été originaire de la région de Valence ou d’Orange, où mon grand-père a effectué son service militaire, à l’époque où l’Algérie était encore sous administration française.
Ma mère n’avait que 2 ans lors du décès de son père et n’a aucun souvenir de lui. Aujourd’hui, nous cherchons simplement à retrouver des traces, des familles, des témoignages, pour faire vivre cette mémoire avec respect et humanité.
Si quelqu’un reconnaît le nom CHEVALIER, connaît sa famille, ou a des souvenirs ou documents liés à cette période
Merci à tous




